Une nouvelle journée de paralysie dans la zone métropolitaine de Port-au-Prince ce mardi 26 octobre 2021.
Les zones contrôlées par le groupe armé G-9 en famille et alliés sont réveillées sous des tirs nourris d’armes automatiques. Dans la zone métropolitaine de Port-au-Prince, toutes les activités sont au point mort pour une seconde journée consécutive.
Parallèlement, le Conseil Supérieur de la Police Nationale ( CSPN) n’a encore annoncé aucun dispositif pour contraindre les gangs armés du groupe G-9 à faire marche arrière dans leurs actes de banditisme. Ils contrôlent, les zones et empêchent l’approvisionnement des pompes à essence et des hôpitaux malgré des cris de détresse lancés par ces institutions.
Les gens sont restés chez eux.
Les conséquences de la grève commencent à se faire sentir sévèrement dans certains endroits.Les gens n’arrivent plus à se procurer de l’eau potable vendu en kiosque, le gaz propane et différents produits de première nécessité. Idem pour certains produits utilés dans la cuisine notamment les épices, le sel, l’huile, entre autres.
L’espoir n’est semble-t-il pas pour demain…. Les points de passage des camions-citerne devant assuré le transport de l’essence sont toujours bloqués. C’est le cas de la zone de Varreux où 70% du pétrole est stoqué qui controlée par des hommes armés de la Force Révolutionnaire G9 en Famille et Allié. Dans une interview accordée à l’animateur vedette de l’émission “Boukante Lapawol”, sur les ondes de la radio Méga, le policier devenu chef du groupe armé, Jimmy Chérizier, indique que le déblocage dépend de la décision du premier ministre ai, Ariel Henry dont il réclame la démission